Mercredi 07/10. 14 : 22.
Je ne sais plus qui je suis, ni ce que je
veux. Pourquoi je veux absolument découvrir la raison pour laquelle
il a changé d’école ? Pourquoi j’hésite avant de me
mettre devant ?
Aujourd’hui, je ne lui ai pas parlé.
C’est lui qui m’a parlé ! Youpie !
« Salut. Désolé de t’avoir
chassée, hier. Je…
- Non, c’est rien. Je ne te parlerai plus de… ton changement d’école.
- Ah, mais… D’accord. Merci. Je suis pas encore prêt.
- Hmhm. »
En sortant de l’école, je lui ai demandé
si il voulait venir chez moi. Il a accepté, si sa mère l’emmenait.
Donc il vient à trois heures, cet après
midi. C’est drôle comme on devient vite amis. Peut-être parce
qu’on était tous les deux seuls… Il arrive dans environ une
demi-heure !
15 : 09.
Il est venu, comme prévu. Bah, oui, hein !
Il allait pas ne pas venir, quand même.
Il n’a pas sonné, il a toqué. Bizarre,
parce qu’on a une sonnette. J’avais un peu le trac. Le premier
garçon (à part mes cousins) qui vient à la maison ! J’ai
été lui ouvrir.
« Salut.
- Salut.
- Euh, ben entre.
- Oui, oui. C’est grand chez toi.
- Non, pas tellement. Tu trouves ?
- Non, en fait… Je disais ça comme ça.
- Bon ben viens, on monte dans ma chambre.
- Tes parents ne sont pas là ?
- Non. Ils ne savent même pas que je t’ai invité. Ils sont au travail. Ils sont tous les deux infirmiers. »
Tout d’un coup, j’ai voulu qu’il
parte vite, pour être seule et pleurer, pleurer, pleurer, pleurer.
Elle me manque. Mais je suis entrain de raconter mon après-midi.
On est montés dans ma chambre. Elle n’est
pas immense, mais il y a assez de place pour deux.
« Tu… On ne se connaît pas bien,
hein ?
- C’est vrai. Tu veux que je me présente ?
- Oui, mais c’est moi qui pose les questions !
- Euh… Je t’en pose à toi aussi, alors.
- Ton nom complet, c’est quoi ?
- Eloïse Amandine Dimé. Et toi ?
- Mathis Pascal Tocozza. Euh… Tu as quel âge ?
- 11 ans. Toi aussi ?
- Oui. Tu as des frères et sœurs ? »
J’ai pas pu m’empêcher. J’ai pleuré
toutes les larmes de mon corps, de mon cœur. J’étais gênée,
mais je ne pouvais plus m’arrêter.
« Pourquoi tu pleures ?
- Pour… – hoquet – …pour rien… Rien du tout ! Tais-toi !
- Oh, pardon, Mademoiselle-à-qui-on-ne-peut-rien-dire ! Je m’en vais, puisque c’est comme ça ! Adieu ! »
Non… Pourquoi je lui ai parlé comme ça ?
Il n’y est pour rien, quand même. Je voudrais qu’elle soit là.
Si elle était là, rien de tout ça ne serait arrivé.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Ah ! Je me doutais bien qu'Eloïse cachait quelque chose =) Et ça n'a pas l'air très joyeux ...
RépondreSupprimerJe reviens demain pour la suite ;-)
D'accord ! C'est la partie suivante que je trouve la plus triste... (La partie 4)
Supprimer