Tourments de pluie
Les gouttes chutent, unes à unes, comme un sablier éternel. L’odeur de la cigarette domine, plane, virevolte et glisse frôlant le goudron.
Le gris s’empare de ma vue. Une tâche jaune contraste, elle nage dans cette mer tumultueuse. Un parapluie.
Des ombres errent, pressées, au gré du vent, éphémères.
Une lointaine trompette souffle plus fort que le vent.
Une seule ombre persiste. Assis, un homme supplie, les deux mains liées vers l’océan inversé. Ses larmes tracent des chemins purs sur la saleté de ses joues. Un halo se dégage. Ô mais que demande-t-il ? Mon Dieu, dites le moi.
Son regard, giflé, se tourne vers les fleurs fanées, inertes, entourées d’une banderole bleue, blanche et rouge.
Adossé contre un mur noirci, quelqu’un attend. Forme Indistincte, qui semble perdue. Il est paumé, mais vivant. Tous ces obstacles, ces coups et ces crachats reçus en pleine face. Il est vivant.
Des lettres délavées s’imposent en relief. Des petites étoiles, au coin de ces lettres brillent. Regarde le ciel… Voilà ce qui est écrit. Le ciel aussi tourmenté que l’esprit des ombres…
Un air malsain traîne sur la ville. Envoie des signaux lancinants au cerveau. La face calme. Les pensées bouillonnantes.
Le silence pèse, une voix chante. Éraillée. Elle parait si heureuse, comme intouchable. La tête entre ses mains, elle danse. Elle éparpille ses étincelles.
Le gris s’empare de ma vue. Une tâche jaune contraste, elle nage dans cette mer tumultueuse. Un parapluie.
Des ombres errent, pressées, au gré du vent, éphémères.
Une lointaine trompette souffle plus fort que le vent.
Une seule ombre persiste. Assis, un homme supplie, les deux mains liées vers l’océan inversé. Ses larmes tracent des chemins purs sur la saleté de ses joues. Un halo se dégage. Ô mais que demande-t-il ? Mon Dieu, dites le moi.
Son regard, giflé, se tourne vers les fleurs fanées, inertes, entourées d’une banderole bleue, blanche et rouge.
Adossé contre un mur noirci, quelqu’un attend. Forme Indistincte, qui semble perdue. Il est paumé, mais vivant. Tous ces obstacles, ces coups et ces crachats reçus en pleine face. Il est vivant.
Des lettres délavées s’imposent en relief. Des petites étoiles, au coin de ces lettres brillent. Regarde le ciel… Voilà ce qui est écrit. Le ciel aussi tourmenté que l’esprit des ombres…
Un air malsain traîne sur la ville. Envoie des signaux lancinants au cerveau. La face calme. Les pensées bouillonnantes.
Le silence pèse, une voix chante. Éraillée. Elle parait si heureuse, comme intouchable. La tête entre ses mains, elle danse. Elle éparpille ses étincelles.
Les étoiles des lettres brillent, la trompettes sonne, le parapluie nage, la femme sème.
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