La
Lune est rousse
Regarde la lune.
Qu’y a-t-il de plus
mélancolique
Qu’une lune rousse,
Pâle, tamisée, obscure
et secrète
Dans un ciel d’automne ?
Les feuilles volantes
gondolent dans les débuts de fraîcheur.
J’aperçois ton sourire,
Qui flotte au creux de
l’ombre,
Il y a le doux chant qui
s’élève,
Qui embaume l’air du
temps.
Je cueille une rose,
Dans un souffle,
Sous les mille clartés de
la Diane,
Je marche, et je te vois.
Ce sont tes yeux bruns qui
m’interpellent.
Ils me font peur.
Je ne les regarderai plus.
Je n’ose.
La nuit, depuis longtemps,
est tombée.
Il pleut sur Paris.
Les gouttes rythmées qui
pourraient être des larmes
Martèlent la Seine aussi
vite
Que les éclairs de tes
yeux martèlent
Mes joues de feu.
Sous la clarté des
étoiles,
Qui s’embrasent,
Je t’aime et je suis
toute à toi.
Il n’y a que peu de
choses à dire. Mes yeux brillent,
Les lucioles, qui volent,
Dansent une rengaine qui
répète
Le mot : lèvres ;
Les arabesques des
lumières
Froissent le tissu de
l’eau claire,
Le lit de la Seine est
palpable,
Erotique ;
Si j’osais.
Tout va vite.
Ce n’est pas un
papillon,
C’est assez mouillé,
Mais c’est exaltant.
Je rêve encore de la
pression
De tes doigts
Sur mes hanches.
Oui.
C’est le matin, je rêve
encore.
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